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Packaging : les 8 bonnes questions à se poser

Packaging Packaging : les 9 bonnes questions à se poser Et si nous commencions par le commencement… Qu’est-ce que le packaging ? D’un point de vue technique, le packaging correspond à l’emballage du produit, il est son contenant. Son utilité est pratique : le packaging sert à protéger le produit, à faciliter son transport et son stockage dans une optique de sécurité. Le packaging doit également faciliter l’utilisation du produit par le consommateur.  De façon tout aussi essentielle, le packaging sert aussi à mettre en valeur ce produit. L’objectif final n’est-il pas de le vendre ? En cela, le packaging représente un réel levier d’économie et de développement pour une marque. Le produit étant l’ambassadeur de la marque auprès de ses consommateurs, son emballage se doit d’être attractif, de porter l’identité de la marque, et de la différencier par rapport aux produits concurrents placés à proximité sur les linéaires des points de vente.  En tant que lien direct et physique entre la marque et le consommateur, le packaging est le support par excellence qui synthétise tous les enjeux qui se posent à la marque, relevant aussi bien de la technique, que du positionnement marketing et de la communication. Enfin, le packaging est un gage des valeurs de la marque et de son éthique, notamment en faveur de la protection de l’environnement. Les spécificités du produit, les attentes du consommateur, et l’identité de la marque autant que de ses concurrents, font donc parties intégrante du travail de définition du packaging.  De même, praticité, design, créativité, éthique et innovation, sont autant de facteurs à prendre en compte au moment de sa création. Le choix du Packaging n’est pas à faire à la légère, il suppose un temps de réflexion indispensable pour prendre en compte l’ensemble de ses facteurs dans leur globalité, sans en omettre aucun, au risque de perdre du temps et de l’argent.  Dans cet article, nous vous guidons en vous posant les 8 questions auxquels vous devez savoir répondre avant de vous lancer dans la conception du packaging. 1- Le Produit : Quelles sont ses spécificités ? A quoi sert-il ? Comment va-t-il être distribué ? La nature du produit conditionne les choix d’emballage. En effet, en tant qu’emballage qui contient le produit, la packaging a d’abord des fonctions pratiques qui appellent des solutions techniques. Contenir le produit : les choix de matériaux et de tailles du Packaging s’adaptent la nature du produit (solide, liquide, semi-liquide…) Protéger le produit et préserver sa qualité : au-delà de protéger le produit contre les chocs, le packaging est le vecteur de protection sanitaire du produit, notamment lorsqu’il est frais ou surgelé.   Quelles sont les conditions de livraison du produit ? Le conditions de transport et le stockage du produit sont décisifs pour opter pour le packaging adapté. Ces facteurs conditionnent le choix des 3 types d’emballages qui constituent le packaging : l’emballage primaire (au contact direct du produit), secondaire (l’emballage qui est présenté au consommateur : par unité ou par lots d’achat), et l’emballage tertiaire (en unités de livraison). Enfin, une question simple et pourtant essentielle est à poser : À quoi sert le produit ? L’emballage doit permettre au consommateur de comprendre immédiatement la fonction du produit.  Ainsi, lorsque le consommateur évolue dans les rayons du point de vente et qu’il est confronté à une multitude de choix, le packaging doit faire la différence. Le packaging doit mettre en valeur ce produit. Tout l’enjeu est donc d’être authentique et de représenter le produit avec honnêteté, tout en le mettant en valeur, et sans être mensonger, sous peine d’engendrer une déception chez le consommateur. 2-  La marque :  Quelles sont les valeurs de la marque ? En tant que vecteur direct et physique de communication entre la marque et le consommateur, le packaging doit absolument exprimer l’identité et les valeurs de la marque. Il est donc indispensable que le design du packaging s’inscrive en totale cohérence avec l’identité visuelle et les codes existants de la marque (logo, couleurs, police…) Le packaging doit avant tout permettre au consommateur de reconnaître instantanément la marque.   Dans le cas où, il ne connaisse pas cette marque, il faut lui permettre d’identifier les valeurs de la marque. C’est là tout le rôle du design. En sollicitant les sens (la vue, toucher), le design transmet une perception de la marque et du produit : la qualité du produit, son procédé de fabrication, son origine, sa portée novatrice ou traditionnelle, sa dimension éthique et surtout, son attractivité. Un packaging kraft par exemple va être associé inconsciemment à un produit bio, tandis qu’un packaging blanc sera plus facilement associé à un positionnement haut de gamme. L’effet provoqué par le Packaging une fois en rayon révèle donc également le positionnement de la marque sur son marché.  Maîtrisez-vous le positionnement de la marque sur son marché ? Une étude marketing a-t-elle été réalisée ? Cette maîtrise facilitera grandement la pertinence du packaging une fois mis en rayon. 3- Le client :  Qui achète mon produit ? Le packaging du produit doit permettre à son éventuel consommateur de s’identifier.  Dès lors, vous devez connaître votre cible : quel est le profil type du consommateur ciblé  ? Quelles sont ses habitudes de consommation ? En définissant son profil, vous pourrez mieux répondre à ses attentes et donc concevoir un packaging qui y répond.  Un équilibre est à trouver entre votre capacité à innover et à surprendre d’une part, et votre capacité à rassurer le consommateur d’autre part. En effet, il s’agit d’être créatif pour attirer l’attention du consommateur, sans pour autant le déstabiliser dans ses habitudes.  Encore une fois, il est indispensable que vous permettiez au consommateur de trouver ses repères dans le rayonnage, aidez-le à identifier ce qui caractérise votre marque. Soyez fidèle à votre positionnement. 4-  Le point de vente :  Où s’achète mon produit ? Vous pouvez créer un packaging au design explosif de créativité dont vous êtes fier sur le papier, mais, une fois mis en rayon, qui provoque un effet contre-productif. Demandez-vous alors : comment votre packaging va-t-il vivre dans le linéaire ? Où va-t-il se situer, en haut, en

Point sur le marché Vegan et son packaging alimentaire

Marché Vegan Point sur le marché Vegan et son packaging alimentaire Dans la lignée de notre article “Packaging alimentaire : comment se positionner sur les produits “sans” (gluten, lactose..) entre opportunités et réglementations ?”, nous nous attardons aujourd’hui sur le marché du Vegan et sur la réglementation qui s’y applique pour le packaging des produits alimentaires vegan. Nous avons analysé dans l’article dédié l’ampleur des marchés du sans-gluten et du sans-lactose, en terme de diversité de profils de consommateurs, qu’ils soient intolérants, “suiveurs” de tendance, ou plus largement en quête d’une alimentation plus saine associée à leur bien-être.  Plus qu’une tendance, donc, une quête de fond, celle du retour aux sources, à la simplicité et au naturel, qui s’ancre dans les nouvelles habitudes de consommation et qui s’illustre de façon d’autant plus significative concernant le véganisme. Le véganisme traduit un mode de vie qui bannit la consommation de tout produit issu d’animaux et de l’exploitation animale. “En 2016, les ventes de produits vegans ont augmentées de 82% en France.’ (source) Retour sur les chiffres clés du véganisme en France  Source : cabinet d’études CHD Expert sur le marché végétarien et vegan en France. Année : 2016. 67 % des Français connaissent la tendance Vegan 5% des Français se déclarent végétariens et 2% se déclarent vegan 1 Français sur 2 consomme végétarien occasionnellement , 2 Français sur 10 consomment vegan occasionnellement , 8 Français sur 10 n’ont jamais fréquenté un établissement 100% végétarien, 9 Français sur 10 n’ont jamais fréquenté un établissement 100% vegan, Qui sont les consommateurs de produits alimentaires Vegan ? Si peu de Français s’affirment comme étant végétariens et vegans (en 2016), ils sont nombreux à consommer végétarien ou vegan de façon occasionnelle voire régulière.  Le Vegan représente donc une demande de consommation réelle et croissante. Selon un sondage Opinion Way (2016), 48% des consommateurs français disent avoir augmenté leur dépense sur les produits Vegan dans les douze derniers mois de l’année. Parmi les 35-49 ans, 18% envisagent de devenir végétariens. Le succès des légumineuses, graines, céréales complètes et des “super aliments” ne font que démontrer cette quête de substituts à la viande. Si ce marché est en pleine croissance, c’est aussi parce qu’il fait des adeptes auprès des flexitariens. En dehors des végétariens, vegans ou végétaliens, les flexitariens représentent en effet une part importante de ces consommateurs de produits vegan, en privilégiant les légumes et en diminuant leur consommation de viande. Le point commun de l’ensemble de ces profils est la recherche de transparence et de sécurité alimentaire, tout en privilégiant une cuisine naturelle alliée au goût, à l’authenticité et au plaisir.  Ce sont donc ces valeurs qu’il est indispensable de mettre en valeur sur le packaging d’un produit alimentaire Vegan. Qu’en est-il des labels “Vegan” à apposer sur le Packaging ? La particularité de la certification végane, c’est qu’elle n’est pas obligatoire, ni réglementée.  L’enjeu est donc de rassurer le consommateur, qui fait face à une profusion de mentions et de pictogrammes “Vegan” sur les packaging de produits en rayons. Comment être sûr que ces produits qui se réclament Vegan le sont réellement ? Comment garantir qu’il ne s’agit pas de publicité mensongère et d’opportunisme ? (lire l’article “Packaging alimentaire : comment se positionner sur les produits “sans”, entre opportunités et réglementations ?”). Heureusement, certains labels et logos sont soumis à une expertise et à des contrôles. Ces labels sont créés par des organismes officiels indépendants qui sont capables de déterminer la conformité des produits avec le mode de vie vegan. Parmi eux : Le label E.V.E.  (Expertise Végane Europe) créé par un organisme français de contrôle et de labellisation.  Le label Certified Vegan par l’association Vegan Awareness Fondation Le label Vegan Society   Pour respecter les exigences de transparence et de sécurité, il est non seulement indispensable d’apposer un label reconnu par un organisme officiel, mais également de délivrer des informations claires et lisibles pour aider le consommateur à faire son choix sans douter. Tout les articles

PME dans la Food Bio : se faire connaître en 9 étapes

PME dans la Food Bio : se faire connaître en 9 étapes

PME dans la Food Bio Se faire connaître en 9 étapes La croissance exponentielle du marché de la Bio peut représenter une difficulté, autant qu’une opportunité pour les PME qui évoluent dans ce secteur à forte demande, et par conséquent, concurrentiel.“Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté. » Donnons raison à Churchill, puisqu’au regard des chiffres relatifs aux attentes des consommateurs vis-à-vis des produits Bio, l’opportunité est prometteuse.En effet, selon le baromètre 2018 de l’Agence Bio : En 2017, la valeur des achats des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique est estimée à 8,373 milliards d’euros soit une croissance de près de 17 % vs 2016, des résultats supérieurs à nos estimations de février dernier. 82 % des consommateurs font confiance au Bio  7 Français sur 10 consomment des produits bio régulièrement, c’est-à-dire au moins une fois par mois. 26 % ont l’intention d’augmenter leur consommation de Bio 85 % des français sont intéressés par le Bio local (Baromètre Agence Bio – 2018)Ces données mises en perspective avec la préoccupation accrue des consommateurs pour leur santé, leur bien-être, la préservation de l’environnement, leur quête de sens et de traçabilité dans un contexte de méfiance à l’égard de l’alimentation industrielle, traduisent des attentes de fond, et non seulement un engouement pour les produits biologiques.Qu’il s’agisse de produits bio frais ou d’épicerie, les consommateurs Français ont confiance dans le Bio, et ajustent en conséquence leurs habitudes de consommation et leur budget alloué à ces produits.Si bien que “4 Français sur 10 sont favorables à payer 15 % de plus pour un produit bio.”Par ailleurs, le budget alloué à ce poste est en progression pour 42 % des sondés.En parallèle, et par conséquent, les acteurs de la chaîne de production bio se multiplient. Entre 2016 et 2017, la croissance est de 14 % pour les producteurs, 16 % pour les transformateurs,  et 18 % pour les distributeurs.Ces chiffres sont à revoir à la hausse, avec notamment, une densification du côté de la distribution. Les grandes chaînes de l’alimentation généralistes s’emparent  du marché, en développant leurs propres marques ainsi que des lieux de vente spécifiques.Dès lors, dans ce contexte de demande et de concurrence accrue, comment tirer son épingle du jeu en tant que PME, dont les ressources, budgétaires notamment, ne sont en rien comparables aux mastodontes émergents du secteur ? 1. Connaître les attentes de ses clients La meilleure stratégie pour construire une stratégie de marque et de communication qui fera la différence, consiste à connaître finement les habitudes, les profils, et les attentes des destinataires de son activité : autant de consommateurs présents et futurs de son produit.À partir de cette analyse, la plus grand part de travail est faite. En effet, c’est en répondant point par point à leurs préoccupations, qu’un PME peut atteindre au plus juste son coeur de cible.Tour d’horizon des attentes et des profils des consommateurs bio (baromètre Agence BIO / CSA) 68% des consommateurs bio privilégient les produits bio pour leur santé, 61% pour protéger l’environnement, et 60% pour la qualité et le goût. L’âge moyen du consommateur de la bio est de 49 ans mais la tranche 18-34 ans représente 25% des consommateurs, les 35-49 ans 26%, les 50-64 ans 26% et les 65 ans et plus 23%. Les consommateurs de produits bio demeurent majoritairement urbains (64 %). Toutefois, la consommation bio n’est pas l’apanage des plus aisés. La situation financière autant que le statut social ne déterminent pas la consommation de produits bio. 78 % d’entre eux déclarent avoir un revenu annuel inférieur à 40 000 euros.  En terme de produits, les fruits & légumes sont les plus demandés par les consommateurs (93 %) suivis par les produits frais (79,43 %) et l’épicerie (76 %). 2. Construire sa marque autour de ses valeurs La stratégie sera d’autant plus juste et pertinente si elle associe une identité de marque forte et unique à la connaissance des attentes des consommateurs, La connaissance du marché allié à l’authenticité du discours du marque seront en effet les deux facteurs clés de réussite. Cette combinaison stratégique a un potentiel d’impact qui dépasse les paramètres logistiques et budgétaires de la PME. Les valeurs et les engagements de l’entreprise seront au coeur de l’identité et du discours de marque. Parmi ces valeurs, à titre d’exemple, et à étayer : la transparence, la responsabilité de l’entreprise qui se traduit par le respect de l’environnement, l’impact social, la relation durable et juste avec les producteurs, l’ancrage local, la créativité, le goût… Les valeurs doivent avant tout être sincères et donc, d’autant plus convaincantes et vérifiables. Chaque marque a un ADN, comme un atout joker, qui la rend unique et reconnaissable parmi d’autres.  La définition de ces valeurs qui sont propres à l’entreprise sera le coeur battant de la stratégie de communication.  4 Français sur 10 étant favorables à payer 15 % de plus pour un produit bio., l’atout d’une PME est donc dans sa capacité à les convaincre > Lire l’article : Pourquoi créer une marque ? Quels sont les enjeux de la marque à l’ère digitale ?     3. Raconter son histoire avec sincérité Si vos valeurs sont les ingrédients, reste à raconter votre histoire qui leur donnera toutes leurs saveurs. En effet, la genèse de la marque est avant tout une aventure humaine à partager. Un consommateur de produit bio va privilégier une marque à laquelle il peut s’identifier, dans sa quête d’authenticité. L’acte d’acheter prend tout son sens en participant à une histoire qui véhicule des engagements. Enfin, l’origine, la proximité et l’humain sont des axes de communication qui impactent également, comme en témoignent les portraits des producteurs affichés sur les packagings de produits bio.Cette histoire a d’autant plus de résonance quand elle se préoccupe de la responsabilité sociale de la PME envers ses partenaires, son territoire et, parmi eux, les producteurs (“juste rémunération”)  4. Informer le plus possible Selon une étude Médiapost datée de 2017, seulement 17 % à des consommateurs de Bio se déclarent

Qu’est-ce qu’être une marque engagée aujourd’hui? Comment être une marque engagée?

Qu’est-ce qu’être une marque engagée aujourd’hui? Comment être une marque engagée?

Une marque engagée Qu’est-ce qu’être une marque engagée aujourd’hui ? Comment être une marque engagée ? L’importance du discours de la marque à l’ère digitale Plus que jamais, l’entreprise doit se montrer à l’écoute de ses consommateurs, les connaître, engager la conversation sur les réseaux sociaux, les rassurer et les convaincre, à travers l’ensemble de ses supports de communication, du plus traditionnel au plus innovant.  Les consommateurs se montrent en effet de plus en plus exigeants et demandent à être informés en toute transparence sur l’origine et les composants de produits alimentaires qu’ils consomment, sur leurs  conditions de fabrication, et, au-delà, sur les engagements de la marque dans la société.  La marque a tout intérêt à s’adresser non pas de de “simples” consommateurs, mais à des citoyens responsables.  Ces “consom’acteurs” s’informent avant d’acheter. Ils vérifient les étiquettes, ils vont chercher sur les sites internet les informations sur les marques, sur les conditions de fabrication de produits, ils vont être attentifs aux avis sur les réseaux sociaux et dans les actualités. Le produit est le vecteur d’information et de confiance de la marque, certifié par des mentions obligatoires, des labels de qualité, qui font du packaging un vecteur de communication primordial de le marque. Mais si les labels, les certifications, les mentions légales jouent un rôle majeur, le discours de la marque et ses engagements influent tout autant sur les choix du consommateur. La responsabilité sociétale des entreprises à travers ses contenus L’entreprise a pris conscience de sa responsabilité sociétale, sur la santé des consommateurs, ainsi que sur l’environnement, et plus largement sur son positionnement dans les enjeux de la société.  Face aux crises sanitaires, et avec une communication ouverte sur tous les canaux digitaux, l’entreprise doit convaincre. Au-delà de sa responsabilité sur les questions de santé, de sécurité, de nutrition et d’impact environnemental, devenues fondamentales, dans le secteur alimentaire notamment, la marque est attendue aux tournants sur des sujets de société tels que la représentation des femmes, des minorités… Tout l’enjeu est de se positionner en tant que marque responsable et éthique. La faculté d’une marque à assumer des engagements forts en faveur de l’environnement et des sujets de sociétés, vont lui permettre de se différencier, de “marquer” ce qui la rend unique et constitue son “ADN”. En même temps que le consommateur, c’est le contenu qui est devenu central. Pour véhiculer son discours en tant que marque engagée, la marque doit avant tout informer.  L’authenticité sera alors la meilleure ligne éditoriale à adopter. N’est-ce que pas en étant soi-même qu’on est le plus convaincant ? Ce contenu authentique devra être vérifié par des données objectives. Le cadre réglementaire et les labels de qualité seront les gages de confiance auxquels vos cibles, des consommateurs eux-mêmes engagés, ou du moins sensibilisés à ces enjeux, vont se fier. Par le contrôle officiel qu’ils nécessitent, les labels vont légitimer votre discours aussi bien sur les modes et conditions de fabrication et de production (label bio, sans gluten…), que sur l’origine géographique et les signes officiels de qualité : AOP, IGP, STG, Label Rouge….  Ensuite, ces contenus officiels et objectifs pourront être renforcés par un discours de marque qui informera le consommateur sur vos engagements, mais également sur vos valeurs, et votre histoire, c’est tout l’art du “story telling” !  Le “story telling” donne un visage humain à la marque, les parcours humains derrière l’entreprise, qui s’engagent à leur échelle, pour contribuer aux changements de société. Quels impacts attendus pour une marque engagée ? Selon l’étude “Global Corporate Sustainability” menée par le cabinet Nielsen Global en 2015 auprès de 30 000 internautes dans 60 pays : “En 2014, les marques de grande consommation engagées dans le développement durable ont connu une croissance de leur chiffre d’affaires de plus de 4%, contre 1% ou moins pour les autres marques.” Quant aux consommateurs, ils sont 66% à déclarer “être prêts à payer plus pour des marques écoresponsables” (un chiffre en augmentation comparé à 55% en 2014 et 50% en 2013.) En plus d’être positif pour la planète, l’engagement des marques serait un vecteur de croissance et de rentabilité des entreprises ! La démarche des consommateurs, qui serait de dépenser davantage pour des marques engagées en faveur de l’environnement, est également un signe de changement des mentalités. C’est une preuve de maturité d’un marché pour les marques qui misent sur la qualité de leur production et l’éthique de leur stratégie. Un autre impact direct pour une marque engagée est sa capacité à fidéliser. Si une marque parvient à susciter l’adhésion de ses consommateurs par rapport à ses valeurs, alors les probabilités que les consommateurs y restent fidèles est accrue.  Pour se démarquer de la concurrence, les marques doivent définir leur objectif social, aussi bien que connaître et comprendre ses consommateurs. Enfin, la responsabilité sociale est positive pour la réputation de l’entreprise aussi bien aux yeux de ses consommateurs, mais également pour attirer les talents, les les partenaires et les investisseurs. Quid de la RSE ?  Dans le Livre Vert publié en 2011, la Commission Européenne définit ainsi le RSE  « l’intégration volontaire des préoccupations sociales et écologiques des entreprises à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes. Être socialement responsable signifie non seulement satisfaire pleinement aux obligations juridiques applicables, mais aussi aller au-delà et investir «davantage» dans le capital humain, l’environnement et les relations avec les parties prenantes” À travers la réglementation et les mesures incitatives, le RSE institutionnalise l’engagement des entreprises dans des domaines tels que l’environnement, les enjeux sociaux et la culture.  Cette définition du RSE exprime qu’il s’agit avant tout les investissements et les actions qui font une entreprise et une marque engagées. Paroles, paroles… et des actes ! S’auto-proclamer marque responsable, prôner un discours engagée est bien trop facile, et les consommateurs ne sont pas dupes.  Car, au-delà du discours et des labels, ce sont bien des actions qui feront la différence, et qui légitimeront l’engagement de la marque. Ces actions peuvent se traduire à l’échelle de l’entreprise, par exemple, par la sélection de fournisseurs respectueux de l’environnement, par la mise en place de recyclage et de mesure en faveur de la réduction de l’émission de carbone…  Ces

Consommation “Local” : comment communiquer de façon responsable ?

Consommation “Local” : comment communiquer de façon responsable ?

Consommation « Local » Comment communiquer de façon responsable ? “Consommer local” est un terme générique qui recouvre plusieurs contours, et interprétations.  À quoi correspond précisément le “local” ?  S’agit-il de la provenance des matières premières d’un produit,  ou bien parle-t-on de l’origine de son site de production, ou encore de son lieu de transformation ? Est-il question de localisation de la main d’oeuvre ?  Le “Local” est-il mesuré en fonction du kilométrage qui sépare le lieu de production du lieu de livraison, et du mode de transport utilisé, avec la pollution que cela inclut ? Par ailleurs, mange-t-on “local” quand on mange un produit français ou un produit régional, ou les deux ? S’interroger sur le terme du “local” c’est questionner à la fois le secteur alimentaire et les nouvelles attentes des consommateurs, mais plus largement, c’est traverser l’évolution de la société, et des transformations environnementales.  “Consommer local”, ce serait privilégier la consommation d’aliments proche de soi,  avec un acheminement le plus court entre l’espace de production jusqu’au point de vente. De cette démarche de départ, découlent d’autres démarches, d’ordre éthique, qui dépassent la “consommation” pour privilégier une alimentation plus respectueuse de l’environnement, et des producteurs. Le “consommer local” appelle les marques à concevoir une communication, elle-même, plus éthique et responsable. Consommer local, une tendance de fond qui concernent tous les français  Selon une étude réalisée par Opinion Way* en 2016, les chiffres l’attestent : 63% des Français privilégient la consommation régulière de produits régionaux 93% en consomment de temps en temps  Quelles raisons les français évoquent-ils pour privilégier le local ? 42% des personnes interrogées affirment privilégier les produits locaux pour connaître l’origine des produits qu’ils consomment. 32% considèrent que ces produits sont de meilleure qualité 24% estiment que ces produits correspondent davantage à leurs valeurs Enfin, 61% des sondés sont prêts à payer plus cher ses produits régionaux pour “soutenir l’économie locale et la création d’emploi”. Qualité, traçabilité et soutien à l’économie locale sont les principales raisons qui motivent les Français à privilégier les produits locaux dans leur consommation. Il n’y a donc pas que les locavores et les adeptes des AMAP qui considèrent que le “consommer local” apporte des réponses aux grands enjeux de société, tels que la protection de l’environnement, la création d’emploi, la qualité et la traçabilité des produits, les conditions de vie des agriculteurs, la désertification des campagnes… Ce changement de fond dans les habitudes et les attentes des consommateurs français représente un potentiel fort en communication pour les marques de produits locaux.  Comment communiquer sur le “Local” en tant que marque responsable ? Les français en tant que “consom’acteurs” sont en demande de gages de qualité et de traçabilité afin d’être rassurés sur les valeurs qui justifient d’acheter “local’. Une marque de produits issus d’une production locale et en circuit-court, a donc tout intérêt à informer clairement sur ses spécificités d’origine, ses valeurs et ses engagements, afin de rassurer et de convaincre.  Marjorie Niel, co-responsable de l’agence et directrice de création : “Quid des entreprises nationales voire internationales ?  Le sujet nous amène à nous interroger sur la possibilité de produire local pour une entreprise nationale.  Le local n’est-il finalement que réservé aux petites entreprises ? Est-ce que la notion de local, au niveau national, ce n’est pas de communiquer sur les spécificités régionales ? L’enjeu pour une marque serait de jouer la différenciation par la culture régionale, la particularité d’un territoire, avec, notamment,  les labels régionaux.”  Packaging, origine, et traçabilité La transparence est de mise pour une communication qui met en avant l’origine du produit, tout comme sa trajectoire du lieu de production jusqu’à l’assiette du consommateur, en passant par son lieu de vente. Cette communication sur l’origine est évidemment centrale sur le Packaging mais également sur tous les supports de communication, à travers l’affichage de logos, des labels, la création d’infographies et de récits, qui informent et rassurent en toute transparence sur le lieu de production Qu’indiquer sur l’emballage ? Des logos reconnaissables par tous (drapeau français, carte locale) Des labels officiels comme : le label ‘Origine France Garantie”  les appellations d’origine et indications géographiques protégées : IGP, AOC et AOP qui identifient la qualité du produit liée à son origine Un packaging “éco-responsable (lire notre article “Concevoir un packaging éco-responsable : quels enjeux et quelles solutions pour votre marque ?”) Une histoire et des valeurs pour une communication responsable Ce discours de marque véhicule ses valeurs, étroitement liées aux origines du produit, à ses conditions de production, à son terroir, aux femmes et hommes qui le conçoivent et à l’enjeu du respect de l’environnement. Charte d’engagement de la marque : Une charte d’engagement permet d’apporter les informations recherchées par le consommateur attentif aux impacts de sa consommation “locale” sur son bien-être mais également sur son environnement local, et plus largement sur la société. Clarté et loyauté doivent être au coeur de la ligne éditoriale d’une telle charte d’engagement. Parmi les engagements  : Le respect d’un terroir et/ou d’un savoir-faire et de ce qui les rend “uniques” Le respect des cycles de production et  de la saisonnalité La protection de l’environnement (empreinte écologique minimisée par un circuit court) La juste rémunération du producteur et sa survie économique L’économie des régions et la création d’emplois La cohésion sociale favorisée Le “storytelling” pour donner du sens à la consommation locale : Les consommateurs sont sensibles à une histoire racontée par la marque du produit qu’ils choisissent d’acheter. La marque fait le récit, rédactionnel, photographique, d’une histoire, authentique et centrée sur l’humain. Des portraits de producteurs, de leur famille et de leur environnement expriment la réalité de personnes attachées à un terroir et qui perpétuent un savoir-faire et des traditions, autant de valeurs qui “incarnent“ le discours de la marque, les spécificités du produit, autant que son lieu d’origine. *Source : Etude Opinion Way – Article du Figaro daté du 27/04/2016 Tout les articles

Comment gérer les mentions obligatoires sur un emballage packaging ?

Comment gérer les mentions obligatoires sur un emballage packaging ?

Les mentions obligatoires Comment gérer les mentions obligatoires sur un emballage packaging ? Dans notre article « les 8 bonnes questions à se poser pour concevoir un Packaging« , nous avons défini et évoqué les différentes fonctions du packaging en tant qu’emballage. Au-delà des dimensions créatives, commerciales et marketing induites par le Packaging en tant que support de vente d’un produit, l’emballage est avant tout le gage de la protection du produit, de sa sécurité, ainsi qu’un vecteur d’informations à destination du consommateur, toujours plus averti et exigeant sur l’origine et les composants du produit qu’il achète, concernant les denrées alimentaires notamment.L’emballage permet ainsi à chaque consommateur qui fait face à un immense choix, de choisir les produits les plus bénéfiques pour sa santé, et de lui donner les moyens de comparer les produits entre eux. La réglementation européenne appliquée à l’information du consommateur sur les denrées alimentaires Les enjeux majeurs de sécurité et de protection de la santé des consommateurs ont conduit à la production de directives, et à une harmonisation au niveau européen de la réglementation appliquée à l’étiquetage des denrées alimentaires avec l’entrée en vigueur du règlement n° 1169/2011, dit également règlement INCO (Information du Consommateur). Depuis 2011, cette réglementation a été enrichie à trois reprises. En 2016 : la déclaration nutritionnelle devient obligatoire sur les denrées préemballées*. Qu’est-ce qu’une *denrée alimentaire préemballée ? Définition issue du règlement (UE) n°1169/2011 « Unité de vente destinée à être présentée en l’état au consommateur et aux collectivités, constituée par une denrée alimentaire et l’emballage dans lequel elle a été conditionnée avant sa présentation à la vente, que cet emballage la recouvre entièrement ou partiellement, mais en tout cas de telle façon que le contenu ne puisse être modifié sans que l’emballage subisse une ouverture ou une modification. »Les mentions obligatoires :La déclaration nutritionnelle devient obligatoire pour tous les produits préemballés (mise en application : 13 décembre 2016).En 2014 : deux ajouts : La taille des caractères sur les étiquettes des produits préemballés est réglementée afin d’améliorer et d’harmoniser la lisibilité. La déclaration des allergènes est obligatoire pour tous types de denrées alimentaires, préemballées ou non.  L’enjeu de la traçabilité :  En plus de répondre à une exigence alimentaire, la traçabilité est un gage de protection de la santé et de la sécurité du consommateur sur la composition autant que sur l’origine du produit, ses lieux et conditions de production et de stockage, ses conditions de transport et de logistique, ou encore sur ses impacts sur l’environnement. Elle garantit la sécurité de consommation du produit, de l’achat à la fin de vie d’un produit. L’historique de la vie du produit est ainsi communiquée de façon claire et transparente.La traçabilité protège également le produit dans son intégrité. En cas de besoin, elle permet d’assurer le retrait ou le rappel des produits, de contrôler et de suivre en temps réels leurs transports et leurs livraisons, d’assurer un contrôle global, et d’améliorer toujours plus la qualité des processus de production autant que la qualité des produits.En terme commercial, la traçabilité peut également se traduire en tant qu’avantage concurrentiel pour une entreprise et/ou la marque qui maîtrise la traçabilité et la revendique en tant que valeur centrale. L’étiquetage et les mentions légales Les denrées alimentaires préemballées sont soumises à des règles strictes en matière d’étiquetage. L’étiquetage doit être clair et précis afin de renseigner le consommateur en toute transparence et fiabilité (composition du produit, provenance…). Les mentions obligatoires Au-delà de sa vocation de conditionnement, de ses attributs et attraits commerciaux et marketing, le packaging a une fonction légale qui se traduit par des mentions obligatoires définies par la loi, qui doivent être clairement lisibles.1- La dénomination du produit et sa nature exacte (liquide, en poudre… fumé, pasteurisé, concentré…)2- L’origine du produit3- La liste des ingrédients qui composent le produit, par ordre d’importance pondérale décroissante.Les arômes et les additifs doivent être également indiqués, ainsi que les ingrédients allergènes type gluten, lactose, crustacés…4- La quantité des ingrédients majoritaires, qui, par exemple, définissent le produit dans sa dénomination (“pizza au jambon”)5- La quantité nette du produit exprimée dans les unités de mesure (litre, kg…)6- La date limite de consommation (DLC) pour les denrées périssables.7- L’identification du fabricant et/ou de l’opérateur par lequel la denrée est commercialisée (identité, adresse, pays)8- Le numéro de lot de fabrication9- Le mode d’emploi si nécessaire selon la nature de la denrée, pour permettre une utilisation optimale du produit (mode de cuisson…)10- Les conditions de conservation si nécessaire selon la nature de la denrée11- La déclaration nutritionnelle obligatoire depuis 2016.En qu’agence de communication et de marketing produit spécialisée dans la création de Packaging pour les secteurs de l’agroalimentaire et de l’alimentation  biologique, nous maîtrisons parfaitement les codes et mentions obligatoires. Pour toutes questions et besoins, nous vous invitons à consulter l’ensemble de nos articles dédiés au Packaging et à nous poser vos questions. Tout les articles

Packaging alimentaire : comment se positionner sur les produits “sans” (gluten, lactose…) entre opportunités et réglementations ?

Packaging alimentaire : comment se positionner sur les produits “sans” (gluten, lactose...) entre opportunités et réglementations ?

Packaging alimentaire Comment se positionner sur les produits “sans” (gluten, lactose…) entre opportunités et réglementations ? En 2016 déjà, le nombre de produits alimentaires portant la mention “sans” avait augmenté de 26 %, par rapport aux quatre années précédentes (cabinet d’études Innova Market Insights).La liste des mentions “sans” se prolonge progressivement, dépassant largement la base des “sans allergènes”. On ne compte pas les exemples,  “Sans lactose, sans viande, sans OGM, sans gluten, sans sel, sans huile de palme, sans additifs, sans arômes…”. Cette multiplication des mentions “sans” est révélatrice d’un renouvellement des attentes des consommateurs et de leurs habitudes de consommation. Au-delà des raisons de santé bien identifiées, les consommateurs, de plus en plus attentifs à leur bien-être, associent les produits comportant une ou plusieurs mention(s) “sans” à un mode de vie plus sain et diététique.En effet, selon une étude Xerfi datée de 2016, 58,4% des Français affirment faire leurs courses alimentaires avec la préservation de leur santé en tête.De plus en plus conscients des dangers des produits transformés, ils sont en quête de produits plus simples, plus naturels, et de façon générale à un “retour aux sources”. Quid du packaging alimentaire à l’heure du “sans” ? Ces changements dans les attentes des consommateurs s’illustrent dans l’évolution des emballages et les étiquettes des produits commercialisés. Les marques ont pris conscience de l’opportunité que représente ce marché en croissance, et adaptent leur packaging en conséquence. Il s’agit désormais de promouvoir ce que le produit ne contient pas, à travers des mentions qui rassurent le consommateur.Toutefois, pour ne pas confondre opportunité avec opportunisme, ces mentions obéissent à des réglementations qu’il convient de respecter, et de rendre clairement compréhensibles pour l’utilisateur final, et averti ! Marché du sans-gluten et du sans-lactose : les profils de consommateurs et les opportunités  Le marché du “sans gluten” Le marché du “sans gluten” touche aujourd’hui jusqu’à près de 12 millions de consommateurs réguliers en France (sondage réalisé par Toluna pour LSA).En 2015, une étude du cabinet Xerfi prévoyait déjà que les produits sans gluten devraient représenter un marché de 65 millions d’euros en 2016.Le marché du sans gluten est volumineux et donc, porteur, parce qu’il a la particularité d’atteindre une cible large, par la diversité des profils de ses adeptes et consommateurs réguliers.Les consommateurs de produits sans gluten sont à la fois des intolérants au gluten, qui seraient 600 000 en France (source), mais également les “suiveurs de mode” et tous ,ceux qui associent le sans-gluten à un régime alimentaire plus sain. Le marché du “sans lactose” On estime qu’entre 30 et 50 % de la population français seraient intolérantes au lactose, une proportion grandissante se dirige aujourd’hui vers des alternatives au lait de vache. Ces alternatives, aussi diverses soient-elles, ont en commun d’apposer la mention “sans lactose” sur leur packaging. Les opportunités La connaissance de ces profils, dans leur diversité, et dans leur attente d’une alimentation plus saine, est un enjeu essentiel pour les marques qui veulent se positionner sur ces marchés porteurs.Le packaging est le premier vecteur lisible de positionnement des marques, en reflétant leur capacité à s’adapter aux attentes des consommateurs.Dès lors, les stratégies qui combinent, le sans-gluten et/ou le sans-lactose avec la mention bio, élargissent leurs opportunités en cumulant des différents profils de consommateurs. (en 2018; 92 % des Français affirment avoir consommé du bio sur les 12 derniers mois. Source) Le point sur les labels Les labels doivent être affichés dans les règles, pour ne pas tromper l’utilisateur et assurer sa crédibilité.Un travail de transparence et de pédagogie sur les bienfaits est à transmettre sur le packaging, sans omettre pour autant la notion de plaisir. La réglementation sur les allergènes Il est obligatoire, depuis 2004, d’indiquer sur les étiquettes des produits alimentaires la présence éventuelle de 14 allergènes reconnus, dont le lait, le gluten, les crustacés, les oeufs ou encore le poisson. Qu’en est-il des labels “sans gluten” et “sans lactose” à apposer sur le Packaging ? Un logo sans gluten a été créé par l’AFDIAG (Association Française des Intolérants au Gluten) pour garantir aux consommateurs, dont les personnes atteintes par la maladie cœliaque, que le produit en question contient moins de 20 mg de gluten par kg. Pour être autorisé à apposer ce logo sur son packaging, le fabricant doit donc respecter cette norme et se soumettre à des vérifications strictes (analyse et test, audit sur les lieux de fabrications).Concernant le sans-lactose, il existe bien des labels spécifiques, mais qui ne définissent pas une norme seuil, contrairement au sans-gluten. Le fabricant peut donc déclarer son produit comme étant sans lactose, et apposer un label correspondant sur le packaging. Les autorités peuvent alors contrôler les produits. Lire tous nos articles sur la thématique Packaging Tout les articles